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Installation d'Arch

Cette page va servir de manuel d'installation de Arch, même si on ne va pas le faire mais pour référence ultérieure.

Il y a déja un manuel d'installation proposé sur le wiki à cette adresse. Cependant ce guide peut être difficile a apréhender pour les nouveaux utilisateur. Ce guide se veut donc plus clair et plus agréable a regarder.

Disclaimer

Je ne suis pas responsable de toute perte de données liée entierrement ou en partie a l'utilisation de ce guide.

Préparation avant l'installation

Obtention de l'image d'installation

On peut télécharger l'iso d'Arch Linux sur leur site, via un torrent ou un mirroir. Les liens de téléchargement sont disponibles ici

Vérifier la signature

Il est possible de vérifier la signature de l'image mais cela n'est pas nécessaire, je le fais jamais. Pour les interresés, cliquez ici

Démarer l'iso

Pour démarer l'iso, il faut d'abbord la graver sur une clé USB, sur un CD ou via PXE si c'est votre délire.

L'image va démarer sur GRUB si l'iso est démaré avec un UEFI ou syslinux avec un BIOS

Secure Boot

L'iso d'installation ne prend pas en charge le Secure Boot, qui doit être désactivé afin de pouvoir démarrer le support d'installation.

Disposition de clavier

La disposition par défaut est US. Pour passer à la disposition française, il faut exécuter loadkeys fr-latin1

Vérifier le mode de démarage

Pour connaître le «mode de démarrage», consultez le répertoire efivars:

Terminal
ls /sys/firmware/efi/efivars

Si la commande affiche le répertoire sans erreur, alors le système est démarré en mode UEFI. Si le répertoire n’existe pas, le système a probablement démarré en mode BIOS (ou CSM). Si le système n'a pas démarré dans le mode souhaité, consultez le manuel de votre carte mère.

Connection a Internet

Pour configurer la connexion réseau dans l'image live, suivez ces étapes :

  • Vérifiez que votre Carte réseau est répertoriée et activée, par exemple avec ip-link(8):
    ip link

  • Pour les connections sans fil comme le Wi-Fi, vérifiez que l'utilitaire rfkill ne bloque pas l'interface.
    Ethernet : Connectez le câble.
    Wi-Fi : Authentifiez-vous sur le réseau sans fil avec iwctl.

  • DHCP: l'adressage dynamique des adresses IP et des serveurs DNS devraient fonctionner par défaut pour les protocoles Ethernet et Wi-Fi. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'exécuter dhcpcd

Partitionnement des disques

Une fois reconnus par le système live, les disques se verront affectés un périphérique de type bloc tel que /dev/sda, /dev/nvme0n1 ou /dev/mmcblk0. Pour identifier ces périphériques, utilisez lsblk ou fdisk.

fdisk -l

Les résultats se terminant par: rom, loop ou airoot peuvent être ignorés.

Les partitions suivantes sont nécessaires sur un périphériques choisi: - Une partition racine / - Une partition EFI afin de pouvoir démarer en mode UEFI

Examples de partitionnement :

1 - UEFI avec GPT

Point de montage Type de partition Taille sugérée
/mnt/boot EFI system partition Au moins 300Mo
[SWAP] Linux Swap Plus de 512Mo
/mnt Linux Filesystem Le reste du disque

2 - BIOS avec MBR

Point de montage Type de partition Taille recomandée
[SWAP] Linux Swap Plus de 512Mo
/mnt Linux Filesystem Le reste du disque

Partitionnement

Avertissement

Ecrire la table de partition va détruire toutes les donées présentes sur le disque. Sauvegardez les bien avant de continuer

On utilise fdisk pour modifier la table de partition :

fdisk /dev/dique

Utilisation de fdisk :

  • g : convertit le disque en mode GPT
  • n : créée une nouvelle partition
  • t : change le type d'une partition
  • d : supprime une partition
  • w : Ecrit la table de partition sur le disque

Commandes a utiliser dans le 1er cas :

  • g : Convertit le dique en GPT
  • n : Démarrer la création d'une partition
  • 1 : 1ère partition
  • <Entrée> : Utiliser la valeur par défaut pour le premier secteur
  • +300M : Définir le dernier secteur a celui 300Mo plus loin que le secteur de début
  • t : Changer le type de la partition
  • <Entrée> : Choisir la première partition
  • 1 : Choisir le type EFI
  • n : Démarrer la création d'une partition
  • 2 : 2ème partition
  • <Entrée> : Utiliser la valeur par défaut pour le premier secteur
  • +2G : Définir le dernier secteur a celui 2Go plus loin que le secteur de début
  • t : Changer le type de la partition
  • <Entrée> : Choisir la deuxième partition
  • 19 : Choisir le type Linux swap
  • n : Démarrer la création d'une partition
  • 3 : 3ème partition
  • <Entrée> : Utiliser la valeur par défaut pour le premier secteur
  • <Entrée> : Définir le dernier secteur de la partition comme le dernier secteur du disque
  • w : Ecrire la table sur le disque

J'utilise ce schéma sur un disque de 20 a 40 Go dans une machine virtuelle.

Commandes a utiliser dans le 2ème cas :

Il est inutile de convertir le disque en MBR car il sera créé dans ce mode par défaut. Si jamais il faut le convertir, la commande a utiliser est o

  • n : Démarrer la création d'une partition
  • 1 : 1ère partition
  • <Entrée> : Utiliser la valeur par défaut pour le premier secteur
  • +2G : Définir le dernier secteur a celui 2Go plus loin que le secteur de début
  • t : Changer le type de la partition
  • <Entrée> : Choisir la deuxième partition
  • 19 : Choisir le type Linux swap
  • n : Démarrer la création d'une partition
  • 2 : 2ème partition
  • <Entrée> : Utiliser la valeur par défaut pour le premier secteur
  • <Entrée> : Définir le dernier secteur de la partition comme le dernier secteur du disque
  • w : Ecrire la table sur le disque

A partir de maintenant, dans la table UEFI il y a /dev/sda1 qui est la partition_efi, /dev/sda2 la partition_d'échange et /dev/sda3 la partition_racine et dans la table BIOS /dev/sda1 qui est la partition_d'échange et /dev/sda2 la partition_racine. Il faudra remplacer le nom de la partition par le périphérique de type bloc correspondant.

Note

La partition d'échange est recomandée mais n'est

Formatage de partition

Pour la partition racine :

mkfs.ext4 /dev/partition_racine

Pour le swap, le cas échéant :

mkswap /dev/partition_d'echange

Partition UEFI, le cas échéant :

mkfs.vfat -F 32 /dev/partition_EFI

Danger

Ne formatez la partition système EFI que si vous l'avez créée pendant le partitionnement. S'il y avait déjà une partition système EFI sur le disque précédemment, son formatage peut détruire les chargeurs d'amorçage des autres systèmes d'exploitation installés.

Montage des systèmes de fichiers

Partition racine :

mnt /dev/partition_racine /mnt

Partition d'échange, le cas échéant :

swapon /dev/partition_d'échange

Partition UEFI, le cas échéant :

mnt --mkdir /dev/partition_EFI /mnt/boot

Installation

Sélection des mirroirs

Les paquets à installér doivent être téléchargés depuis les miroirs des dépôts officiels tels que définis dans /etc/pacman.d/mirrorlist. Sur le système live, après connexion à Internet, reflector met à jour la liste des miroirs en sélectionnant les 20 miroirs les plus récemment synchronisés et en les triant par vitesse de téléchargement. Plus le miroir se trouve haut dans la liste, plus grande est sa priorité lors d'un téléchargement. Vérifiez le contenu de /etc/pacman.d/mirrorlist et modifiez le si besoin. Placez les miroirs les plus proches géographiquement en haut de la liste, bien que d'autres critères sont à prendre en compte.

Par exemple pour trouver un miroir plus proche de chez vous (et/ou plus rapide) en utilisant reflector :

reflector --country France --age 12 --protocol https --sort rate --save /etc/pacman.d/mirrorlist

Cette commande devrait sélectionner les miroirs HTTPS synchronisés ces 12 dernières heures en France, les trier par vitesse de téléchargement, et mettre à jour le fichier /etc/pacman.d/mirrorlist.

pacstrap copiera plus tard ce fichier sur le nouveau système, prendre votre temps sur cette étape peut donc vous en faire gagner plus tard.

Instalation des paquets essentiels

Utilisez le script pacstrap(8) en lui indiquant le répertoire correspondant à la racine du système suivi des paquets ou groupes à installer (séparés par un espace). Pour le système de base, installez le "méta-paquet" base, le noyau, et le microprogramme pour les périphériques les plus courants:

pacstrap -K /mnt base linux linux-firmware

Il faut ajouter d'autres paquets car le paquet base ne comprent pas tous les paquets de l'iso

  • iwd pour la connection a Internet
  • dhcpcd pour le serveur DHCP

Ces deux paquets sont nécessaires pour l'instant mais pourront être remplacés au moment de l'installation de l'environnement du bureau

  • nano, éditeur de texte pour créer les fichiers de configuration
  • man-db, man-pages et texinfo pour la documentation des paquets.

Configuration du système

Fstab

Il faut générer le fichier fstab pour pouvoir faire marcher l'installation d'Arch

genfstab -U /mnt >> /mnt/etc/fstab

Chroot

Chrooter signifie change root, ce qui va permettre d'exécuter toutes les prochaines commandes dans la nouvelle installation d'Arch

Fuseau Horaire

Pour définir le fuseau horaire, par exemple celui de la France, on exécute

ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime

Il faut ensuite exécuter hwclock --systohc

Locales

Modifiez /etc/locale.conf avec nano /etc/locale.gen. Cherchez la ligne avec fr_FR.UTF-8 et décomentez la en enlevant le #. Sauvegardez le fichier et exécutez locale-gen. Ensuite, il faut créer le fichier /etc/locale.conf et définir la variable LANG a l'intérieur. Il suffit d'écrire LANG=fr_FR.UTF-8. Cela passera la langue du système en français au prochain redémarage. Ensuite, il faut modifier le fichier /etc/vconsole.conf afin de spécifier la disposition de clavier a utiliser. Pour la disposition AZERTY, il suffit d'écrire dans le fichier KEYMAP=fr-latin1

Configuration réseau

Tout d'abbord, il faut créer le fichier /etc/hostname et y écrire le nom de la machine.

Pour configurer le réseau, il faudra activer le serveur DHCP. executez systemctl enable dhcpcd.service. Si votre ordinateur est connecté via un cable Ethernet, cela devrait marcher. Pour le Wi-Fi, activez iwd avec systemctl start iwd.service. Il faudra ensuite configurer le réseau une fois le système redémaré comme au début de l'installation.

Initramfs

La création d'un nouvel initramfs n'est généralement pas nécessaire, car mkinitcpio a été lancé lors de l'installation du noyau avec pacstrap.

Mais vous pouvez toujours le faire avec mkinitcpio -P. Je le fait a chaque installation, on sait jamais.

Mot de passe administrateur

Définissez un mot de passe pour root avec passwd

Installation du chargeur d'amorçage

Dans ce guide, nous allons installer GRUB

Installer le microcode

Si vous avez un processeur de la marque AMD ou Intel, il faut installer le microcode, dans lequel le système ne sera pas démarrable. Il est possible de l'installer avec pacman -S amd-ucode ou pacman -S intel-ucode. GRUB le détectera automatiquement.

Installation pour les systèmes UEFI

Tout d'abbord, il faut installer les paquets grub et efibootmgr

Ensuite, il faut exécuter grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=esp --bootloader-id=GRUB

Installation pour les systèmes BIOS

Tout d'abbord, il faut installer le paquet grub

Ensuite, il faut exécuter grub-install --target=i386-pc /dev/sda

Génération de la configuration

Pour générer la configuration, on peut utiliser l'outil grub-mkconfig

Il faut exécuter grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg

Finalisation

On peut maintenant sortir de l'environnement chroot en tappant exit. on peut "éjecter" les partitions avant de redémarrer avec umount -R /mnt Si vous avez activé la partition d'échange avec swapoff /dev/partition_d'échange. On finit par redémarer la machine avec reboot.

Félicitations, vous avez installé Arch Linux